Abstract
DURING WORLD WAR II the Canadian state, under the authority of the War Measures Act, exercised extraordinary powers of repression against political activity and expression considered "subversive" of the war effort. These powers included press censorship, internment without trial, and the outlawing of associations. From 1939 through 1941 a prime target of repression was Communism, with serious ramifications for trade union activities and political life in Canada. The reluctance to lessen this repression after the wartime alliance with the Soviet Union came into effect calls into question conventional wisdom concerning the strength of Popular l-'ront enthusiasm during this period.
PENDANT LA DEUXIÈME guerre mondiale, en vertu de la Loi des mesures de guerre l'État canadien exerçait d'extraordinaires pouvoirs de répression contre certaines activités et expressions politiques jugées subversives de l'effort de guerre. Ces pouvoirs incluaient la censure de la presse, l'internement sans procès, et la mise hors la loi de certaines organisations. De 1939 à 1941, la principale cible de la répression était le communisme et ses ramifications dans le monde syndical et la politique du Canada. Le peu d'empressement à lever les mesures de répression après la réalisation de l'alliance avec l'Union Soviétique remet en question les idées reçues sur la force de l'enthousiasme pour le Front populaire pendant cette période.