Abstract
It is a widely held axiom of British Columbia's labour history that the province's radical tradition originated among immigrant British workers who formed the social bedrock of Vancouver Island's coaltowns in the 19th century. This paper challenges the stereotype of the British BC worker in the last century by balancing the post-immigration experience against the pre-emigration vocabulary of work, class, race, and politics. I conclude that insofar as a British fountainhead is significant for BC's political history it is in the diffusion of class solidarity to competing claimants for political support. The legacy of the British collier on Vancouver Island was not one of monolithic radicalism or even Labourism; instead it was one of conflicting inclinations which were as politically divisive for labour in Britain as they were on Canada's west coast.
Résumés
Selon un axiome largement répandu en histoire ouvrière de la Colombie-Britannique, la tradition radicale de la province prend sa source chez les immigrants britanniques qui constituaient la base sociale des communautés de mineurs de charbon de l'île de Vancouver au dix-neuvième siècle. Ce article remet en question ce stéréotype du travailleur britannique dans la province au siècle dernier en confrontant leur expérience post-migratoire à leur vocabulaire pré-migratoire de travail, classe, race et politique. J'arrive à la conclusion que l'origine britannique des ouvriers est significative pour l'histoire politique de la Colombie-Britannique car qu'elle favorise la diffusion de la solidarité de classe chez des mineurs partagés par leur quête du pouvoir politique. Le legs des mineurs britanniques sur l'île de Vancouver ne consiste pas en un radicalisme ou un travaillisme monolithique, mais au contraire en des tendances conflictuelles qui ont divisé autant les travailleurs en Grande-Bretagne que sur la côte ouest du Canada.