Abstract
This paper deals with the Needle Trades Industrial Union (NITU) organization drive in the garment industry of the cities of Montréal, Toronto, and Winnipeg. I argue that the relative success of this branch of the Workers Unity League (WUL) in unionizing the female workforce originates in part from the union's internal representation structure. Women's work was isolated from men's by the sharp gender division of work, which characterized the garment trade. A union structure adopted to overcome this division of work, one based on the place of work (and not on the industrial branch) favoured women's participation to unionism.
Résumés
Cet article traite de l'effort d'organisation de l'Union industrielle des ouvriersères de l'aiguille du Canada (UIOAC), une branche de la Ligue d'unité ouvrière (LUO), dans l'industrie de la confection des villes de Montréal, Toronto et Winnipeg. Nous voulons démontrer que le succès relatif de l'effort de syndicalisation de cette force de travail largement féminine tient, en partie, à la structure de la délégation syndicale adoptée par le UIOAC. La stricte division sexuelle du travail qui caractérise le procès de production de l'industrie du vêtement isolait le travail des femmes de celui des hommes. La structure syndicale adoptée pour surmonter cette division du travail, fondée sur le lieu de travail (et non par branche d'industrie), a eu pour effet de favoriser la participation des travailleuses au syndicalisme.