Abstract
The debate about public funding and regulation of childcare has always had as its central focus: should mothers be encouraged or discouraged from seeking paid work outside the home? While some scholars argue that labour needs — the "reserve army" thesis — best explain resulting public policies regarding childcare, this article argues that campaigns by women's organizations, sometimes aided by mixed-sex progressive social organizations, have been more important in public policy-making. Discourse on paid work for women with children has shifted from 1945 to 1990 from extremely negative to ambivalent. But the Right has limited the impact of women's mobilization for shared state responsibility for childcare by insisting on childcare arrangements as a working mother's responsibility.
Résumés
Le débat entourant le financement public et la réglementation des garderies a toujours eu pour préoccupation centrale la question suivante: doit-on encourager ou décourager le travail salarié des mères à l'extérieur du foyer? Plusieurs spécialistes soutiennent que la politique sociale concernant les garderies est conditionnée par les besoins de main-d'oeuvre des employeurs — la thëse de «l'armée deréserve.» Mais cet article avance que les campagnes menées par les organisations de femmes, parfois soutenues par d'autres organisations progressistes, ont été plus déterminantes dans la formulation de la politique sociale. Le discours concernant le travail salarié des mères a changé entre 1945 et 1990, allant d'une opposition globale de leur participation à une attitude ambivalente. Mais la Droite a limité l'impact de cette mobilisation des femmes en faveur d'une responsabilité plus grande de l'État à l'égard de la garde des enfants, en insistant que les arrangements soient de la responsabilité des mères.