Vol. 46 (2000)
Gender, Family & Sex

Feminism and the Making of Canadian Working-Class History: Exploring the Past, Present and Future

Joan Sangster
Trent University

Published 2000-02-02

How to Cite

Sangster, J. (2000). Feminism and the Making of Canadian Working-Class History: Exploring the Past, Present and Future. Labour Le Travail, 46, 127–165. Retrieved from https://lltjournal.ca/index.php/llt/article/view/5205

Abstract

This paper explores the writing of women's labour history in Canada over the last thirty years. Three interconnected forces have shaped the contours of this intellectual production: the course of feminist, Left, and labour organizing; trends in international social theory; and directions in Canadian historiography. Feminist challenges to the initially 'masculinist' shape of working-class history, along with more recent calls to integrate race and ethnicity as categories of analysis, have produced important shifts in the overall narrative of Canadian working-class history and in the dominant paradigms used to examine labour. As a result, gender has been more effectively, though certainly not completely, integrated into our analysis of class formation. More recent post-structuralist theoretical trends, along with the decline of the Left and labour militancy, have called into question some fundamental suppositions of women's and working-class history, creating an unsettled and uncertain future for a feminist and materialist exposition of class formation in Canada. Résumé Cet article permet d'explorer l'histoire de la femme au travail au Canada au cours des trente dernières années. Trois forces interconnectées ont façonné les contours de cette production intellectuelle : le dévelopement du féminisme, l'organisation de la classe ouvrière; les tendances dans la théorie sociale internationale; ainsi que les directions dans l'historiographie canadienne. Les contestations féministes à la structuration initialement « masculine » de l'histoire de la classe ouvrière, accompagnée des appels récents en faveur d'intégrer la race et l'ethnie comme catégories d'analyse, ont produit des changements importants dans la rédaction générale de l'histoire de la classe ouvrière canadienne et dans les paradigmes dominants utilisés pour examiner la classe ouvrière. En conséquence, le genre a été intégré de façon plus efficace dans notre analyse de la formation de la classe, bien que cette intégration ne soit ni certaine ni complète. Les tendances théoriques poststructuralistes les plus récentes, accompagnées du déclin de l'état militant de la classe ouvrière, mettent en question quelques suppositions fondamentales de l'histoire de la femme et de la classe ouvrière, donnant un avenir incertain de l'exposition féministe et matérialiste de la formation de la classe ouvrière au Canada.