Abstract
By distinguishing between Canadien and Acadien workers, on the one hand, and Canada workers, on the other, this essay examines some of the cognitive implications of L/LT’s epistemological commitment to a Canada-centered interpretation of labour history, particularly with respect to francophone working-class minorities. It argues that this labour history journal is representative of how emphasis on Canada-based workers and labour yields its own definition of class experience, a geopolitical definition that does not necessarily correspond to the ethnically-grounded “national” aspirations and struggles of French-Canadian and Acadian workers.
Résumé
Au fil des années, la revue Labour/Le Travail a adopté une épistémologie de l’histoire de la classe ouvrière basée sur l’emplacement géo-politique des travailleurs au Canada plutôt que sur l’identité ethnique et la solidarité “nationale” des ouvriers et ouvrières francophones. Pourtant, la connaissance historique sur les travailleurs du Canada ne correspond pas toujours aux réalités sociales et aspirations collectives de ces travailleurs francophones, surtout lorsqu’ils se dirigent vers les grands centres industriels de la Nouvelle-Angleterre. Nous voulons souligner dans cet article comment l’histoire du travail au Canada n’englobe pas aussi bien l’histoire du travail des Canadiens et des Acadiens.