Vol. 56 (2005)
Articles

Moscow Rules? 'Red' Unionism and 'Class Against Class' in Britain, Canada, and the United States, 1928-1935

John Manley
University of Central Lancashire

Published 2005-02-02

How to Cite

Manley, J. (2005). Moscow Rules? ’Red’ Unionism and ’Class Against Class’ in Britain, Canada, and the United States, 1928-1935. Labour Le Travail, 56, 9–49. Retrieved from https://lltjournal.ca/index.php/llt/article/view/5380

Abstract

In the still vibrant debate between "traditionalist" and "revisionist" historians of international Communism, the former tend to argue that the key to understanding the Communist experience in any country is recognition of the fundamental subordination of each national party to the will of "Moscow," exercised both directly and through the Communist Internationa! (Comintern), while the latter, though rarely denying the salience of the Moscow connection, suggest that national parties enjoyed a significant degree of autonomy in resisting or adapting Moscow's demands. American revisionists in particular have emphasized the CPUSA's creative engagement with American political culture, seeing this phenomenon even in the period most traditionalists see as the point at which national parties incontrovertibly capitulated to Stalinism — the "Third Period" (1928-35) of "Class Against Class," ultra-leftism, "Social Fascism," and political catastrophe in Germany. Using the surprisingly under-used tool of comparative analysis to evaluate the conception, implementation, evolution, and "liquidation" of the Third Period in the United States, Britain, and Canada, this article offers some succour to the revisionists, but rather more to the traditionalists. Résumé Dans le débat toujours passionné entre les historiens « traditionalistes » et «révisionnistes » du communisme international, les premiers se montrent enclins àargumenter que la clé de compréhension de l'expérience communiste dans n'importe quel pays est la reconnaissance de la subordination fondamentale de chaque parti national à la volonté de « Moscou », exercée directement ou par l'intermédiaire de l'Internationale communiste (Komintern), alors que les seconds, bien qu'ils nient rarement l'influence déterminante des rapports avec Moscou, prétendent que les partis nationaux jouissent d'un degré remarquable d'autonomie dans là résistance ou l'adaptation des demandes du Moscou. Les révisionnistes américains en particulier ont mis l'accent sur l'engagement créateur de CPUSA vis-à-vis de la culture politique américaine, en percevant ce phénomène même dans la période que la plupart des traditionalistes regardent comme la capitulation des partis nationaux au stalinisme - la «Troisième Période » (1928-35) de « lutte des classes », ultra-gauchisme, « fascisme social », et la catastrophe politique en Allemagne. En utilisant l'outil étonnamment sous-utilisé de l'analyse comparative pour évaluer la conception, la mise en œuvre, révolution, et la « liquidation » de la Troisième Période aux États Unis, en Bretagne et au Canada, cet article offre un certain secours aux révisionnistes, mais beaucoup plus aux traditionalistes.