Vol. 65 (2010)
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The Long, Angry Summer of ’43: Labour Relations in Quebec’s Shipbuilding Industry

How to Cite

Pritchard, J. (2011). The Long, Angry Summer of ’43: Labour Relations in Quebec’s Shipbuilding Industry. Labour Le Travail, 65, 47–73. Retrieved from https://lltjournal.ca/index.php/llt/article/view/5599

Abstract

The complex story of labour unrest in Quebec’s shipbuilding industry considerably broadens understanding of Canada’s wartime industrial relations. For while trade union leaders were significant in organizing thousands of shipyard workers, and government and business opposition were givens, workers sometimes struggled in the absence of leadership to achieve their goals and inter-union conflict frequently obstructed their efforts. The spontaneity of worker struggle in Quebec shipyards was less due to union weakness, however, than to conflict between craft versus industrial-based trade unionism. Strikes in Quebec’s shipbuilding plants during 1943 also shed light on the growing failure of the Canadian government’s labour policy known as compulsory conciliation. The contextualization of labour relations in Quebec’s shipyards during that long, angry summer lends support to those historians who argue that workers’ struggle rather than politicians’ acuity had a greater impact on the eventual appearance of pc 1003 than others would allow. L’histoire complexe de l’agitation ouvrière dans l’industrie navale au Québec permet de bien mieux comprendre les relations industrielles au Canada en temps de guerre. Alors que les dirigeants syndicaux jouèrent un rôle significatif dans l’organisation de milliers de travailleurs des chantiers navals, et que l’opposition du gouvernement et du patronat était réelle, les ouvriers eurent, par moment, à lutter pour atteindre leur but en l’absence de direction, et dans le contexte de conflits intersyndicaux. La spontanéité des actions de lutte ouvrière, dans les chantiers navals du Québec, est pourtant attribuable moins à la faiblesse des syndicats qu’aux conflits entre les syndicats représentant les artisans et ceux représentant l’industrie. Les grèves au Québec dans l’industrie navale en 1943 révèlent également l’échec croissant du gouvernement canadien à faire respecter sa politique de conciliation obligatoire. Le contexte des relations industrielles dans les chantiers navals du Québec, pendant cet été mouvementé, appuie la thèse des historiens selon lesquels le combat des ouvriers eut un impact plus important que l’intelligence des politiques dans la parution de pc 1003, qu’on ne l’a généralement admis.