Abstract
There is a growing body of research on African Canadians in the 19th century that touches on their experiences in the workforce. Nonetheless, the literature has been largely silent on how labour market opportunities for African Canadians altered over time and, in particular, how members of this community fared with the slow, but nonetheless dramatic, rise of an industrial-capitalist economy. This study uses census data to explore the occu¬pational experiences of African Canadians living in London, Ontario, between 1861 and 1901. Findings suggest that labour market opportunities were better for men of African origins around mid-century but declined noticeably in the succeeding years. African Canadians of both genders were largely excluded from growth areas in the economy, and their labour was highly concentrated in a narrow range of low-skill jobs. Although there is limited evidence of upward occupational mobility over time for some, and a slight broadening of occupational opportunities by 1901, African Canadian men and women were disadvantaged compared to their white counterparts.
À l’heure actuelle, on fait davantage de recherche sur les Canadiens d’origine africaine au 19e siècle qui touche à leur expérience au travail. Néanmoins, la documentation traite rarement la façon dont les possibilités sur le marché du travail ont changé pour les Canadiens d’origine africaine et, en particulier, la façon dont les membres de cette communauté ont réussi dans une économie industrielle et capitaliste en croissance lente, mais toutefois dramatique. Cette étude se sert des données du recensement pour explorer l’expérience professionnelle des Canadiens d’origine africaine qui vivent à London, Ontario, entre 1861 et 1901. Les résultats suggèrent que les possibilités sur le marché du travail étaient meilleures pour les homes d’origine africaine au milieu du siècle mais ont diminué de façon remarquable dans les années subséquentes. La plupart des Canadiens d’origine africaine des deux sexes n’ont pas profité de la croissance économique et leur travail s’est hautement concentré sur une gamme étroite d’emplois peu spécialisés. Bien qu’il y ait quelque preuve de mobilité professionnelle ascendante et un léger élargissement de possibilités d’emploi en 1901, les femmes et les hommes canadiens d’origine africaine ont été désavantagés par rapport à leurs homologues blancs.