Vol. 80 (2017)
Articles

Canada’s Foreign Enlistment Act and the Spanish Civil War

LLT volume 80 cover

Published 2017-11-01

How to Cite

Wentzell, T. (2017). Canada’s Foreign Enlistment Act and the Spanish Civil War. Labour Le Travail, 80. Retrieved from https://lltjournal.ca/index.php/llt/article/view/5873

Abstract

Canada was officially neutral in the Spanish Civil War (1936–1939); yet nearly 1700 Canadians fought for the Spanish Republic. The Communist Party of Canada (cpc) recruited the bulk of the volunteers. While many in the Canadian left supported the Republican cause, others were alarmed by the involvement of communists in the Republican government and the cpc’s role in the recruiting. This tension seemed particularly pronounced between English and French Canada. Québec Premier Maurice Duplessis called upon the federal government to bring the recruiting to an end and to eradicate communism in general. Prime Minister Mackenzie King and his Québec lieutenant and Minister of Justice, Ernest Lapointe, introduced a Canadian Foreign Enlistment Act in response. The statute targeted the cpc in its capacity as a recruiting apparatus (versus targeting the volunteers), and had the added benefit of “Canadianizing” and improving on the existing British statute. The Royal Canadian Mounted Police conducted investigations and warrants for arrest were issued, but the war in Spain was over before the arrests were made. Ultimately, no one was prosecuted under the Foreign Enlistment Act and its record in preventing recruiting is dubious.

Le Canada était officiellement neutre dans la Guerre civile espagnole (1936-1939), mais près de 1700 Canadiens se sont battus pour la République espagnole. Le Parti communiste du Canada a recruté l’essentiel des bénévoles. Alors que beaucoup de Canadiens ont soutenu la cause républicaine, d’autres ont été alarmés par la participation des communistes au gouvernement républicain et le rôle du Parti communiste du Canada dans le recrutement. Cette tension semble particulièrement marquée entre l’anglais et le français au Canada. Le premier ministre du Québec, Maurice Duplessis, a demandé au gouvernement fédéral de mettre fin au recrutement et d’éradiquer le communisme en général. Le premier ministre du Canada, Mackenzie King, et son lieutenant du Québec et ministre de la Justice, Ernest Lapointe, ont présenté la Loi sur l’enrôlement à l’étranger canadienne en réponse. La loi visait le Parti communiste du Canada en sa qualité d’appareil de recrutement (par rapport au ciblage des bénévoles) et avait l’avantage supplémentaire de « canadianiser » et d’améliorer la loi britannique existante. La Gendarmerie royale du Canada a mené des enquêtes et des mandats d’arrestation ont été délivrés, mais la guerre en Espagne était terminée avant l’arrestation. En fin de compte, personne n’a été poursuivi en vertu de la Loi sur l’enrôlement à l’étranger et son dossier pour empêcher le recrutement est douteux