Abstract
USING SAMPLES OF AVAILABLE assessment roll data for Toronto, this article maps patterns of inequality, by decades, over the years of early industrialization, 1861 -1899. The limits of these data and the many legal exclusions are reviewed; it is argued that assessed values best represent differences in everyday living conditions, rather than in wealth, property or income. Several ways of examining the extent of inequality are considered. As expected, inequality among households was pronounced, although several measures revealed an intriguing pattern of initial increase in inequality, 1861-1871, and subsequent, modest decline to the end of the century. An attempt to account for the pattern in terms of the aging of the city population turned up only very limited effects. Some implications of the patterns are considered for the analysis of class and household economies.
À PARTIR D'ÉCHANTILLONS provenant du rôle d'évaluation de Toronto, l'auteur met en relief les tendances à l'inégalité, par décennie, durant les premières années d'industrialisation, soit de 1861 à 1899. Tout en étant conscient des limites de ces données et en tenant compte de plusieurs exclusions légales, il appert que la valeur foncière reflète mieux les écarts de conditions de vie que la richesse, la propriété ou le revenu. Comme on le soupçonnait, l'inégalité entre propriétaires était forte quoique plusieurs données reflètent pour 1861-1871 une tendance intrigante vers une progression de l'inégalité et par la suite un modeste fléchissement jusqu'à la fin du siècle. Essayer de rendre compte de ce phénomène en l'expliquant par le vieillissement de la population n'a pas été très probant. L'auteur analyse quelques conséquences de ces tendances pour l'étude des classes sociales et l'économie des ménages.