Abstract
IN MARCH 1902, 3000 men were in St. John's prepared to go to the ice when rumours of lowered wages precipitated a major strike. The event produced minimal violence and delayed the fleet's sailing for only two days. Nevertheless, it was the only major sealing labour action in the era of the famous "wooden walls" and for the first time some limits were placed on the power of the Water Street merchant elite. Long-range causes involve many aspects of Newfoundland political, social, and economic organization; results included sealing safety legislation and encouragement of the foundation of William Coaker's Fisherman's Protective Union. The article discusses the background, evolution, and significance of the strike.
EN MARS 1902, alors que 3000 hommes à St. John se préparaient à une expédition sur les glaces, une grève majeure éclata à la rumeur qu'on allait réduire les salaires. Elle se déroula presque sans violence et son déclenchement ne retarda le départ de la flotte que pour deux jours. Néanmoins, ce fut la seule grève des travailleurs employés à la chasse des phoques à l'époque des fameux "wooden walls" et, pour la première fois, on restreignit le pouvoir de l'élite marchande de Water Street. Plusieurs aspects de l'organisation politique, socials et économique expliquent la grève et, parmi les conséquences du conflit, il faut relever la législation concernant la sécurité des chasseurs et l'impulsion donnée à la fondation de la Fisherman's Protective Union de William Coaker. L'article met en relief l'origine, l'évolution et la signification de la grève.