Abstract
THE TAVERN is one of the most overlooked features of the nineteenth-century urban landscape. This article examines the career of one Montreal tavern keeper to illustrate the intricate connections between drink and working-class culture along the Montreal waterfront. Recreation, social services, and labour activities all relied upon the tavern as a working-class stronghold. By the late 1880s, however, the role of the tavern diminished with changes in the harbour's casual labour market and with the successes of the temperance and urban reform movements. This decline influenced the nature of working-class response to industrial capitalism.
LA TAVERNE REPREÉSENTE un trait dominant du paysage urbain au XIXe siècle. L'article se penche sur un tavernier de Montréal pour illustrer les liens entre la consommation de bière et la culture ouvrière dans le port de Montréal. La taverne comme lieu de détente, de services sociaux et d'animation ouvrière représente un des chateaux-forts de la classe ouvrière. À la fin des années 1880, cependant, l'importance de la taverne diminue à cause de transformations fortuites de la main d'oeuvre portuaire et à cause des succès des mouvements de tempérance et de réforme urbaine. Ce déclin a influencé la réaction des travailleurs à l'égard du capitalisme industriel.