Published 1988-01-01
How to Cite
Abstract
This paper investigates the changing experience of child factory labour in late 19th and early 20th century Ontario. It explores the largely accepted, though untested assumptions that restrictive legislation (the Ontario Factory Act of 1884) was achieved at the behest of middle and upper-class social reformers whose concern was motivated by a new concept of childhood. The evidence provided reveals that, contrary to historical myth, organized labour was the motivating force behind the anti-child labour legislation. It also indicates that, once proclaimed, the legislation was poorly monitored and enforced and, as such, was largely ineffective in curtailing the practice of child labour. Despite this, however, the paper provides evidence to show that child factory labour did decline significantly after the mid-1890s. The explanation offered is essentially one of changes in the demand for and the supply of child labor. That is, the centralization and accumulation of industrial capital in concert with technological advances in production restricted opportunities for child factory labor. At the same time, improvements in workers' standards of living reduced the need for families to send children to work. The study does not deny the importance of the changing concept of childhood in curtailing child labour. However, rather than being afforded primacy, the new views of childhood are seen as part of the social backdrop which made employers of children subject to criticism and adult workers desirous of protecting children's 'tender years'. Resume Cet article explore les changements dans le travail d'usine des enfants en Ontario à la fin du dix-neuvièeme et au début du vingtième siècles. L'auteur examine la validité de l'hypothèse largement acceptée voulant que les lois restrictives, telle la Loi des manufactures du l'Ontario de 1884, aient été dues à l'action des réformateurs et réformatrices sociaux, motivés par une nouvelle conception de l'enfance. Or, contrairement au mythe historiq contrôlées et peu respectées et demeurèrent inefficaces à réduire la pratique du travail des enfants. Ceci dit, l'article démontre que ce travail déclina de façon significative à partir du milieu des années 1890. L'explication de l'auteur est basée essentiellement sur les changements dans l'offre et la demande de ce genre de main d'oeuvre. Ainsi, la centralisation et l'accumulation du capital industriel, de concert avec les développements technologiques dans la production, sont responsables de la baisse de la demande d'enfants dans usines. En même temps, grâce à l'amélioration du niveau de vie des travailleurs et des travailleuses les familles avaient moins besoin d'envoyer leurs enfants sur le marché du travail. Cette étude ne nie pas que les changements dans la conception de l'enfance aient aussi influencé la participation de la main d'oeuvre enfantine. Cependant, plutôt que d'en être des causes premières, ces idées nouvelles font partie d'une toile de fond sociale qui contribua à la critique des employeurs d'enfants et qui inspira les tavailleurs adultes désireux de protéger la "tendre enfance".