Vol. 29 (1992)
Articles

Good-bye to Homer Martin

Daniel Benedict
Canadian Auto Workers

Published 1992-01-01

How to Cite

Benedict, D. (1992). Good-bye to Homer Martin. Labour Le Travail, 29, 117–155. Retrieved from https://lltjournal.ca/index.php/llt/article/view/4837

Abstract

People frequently overdo the parallels between events and institutions in Canada and the United States, even confusing them at times. The 1939 split in the United Auto Workers Union was a case in point. The end of the 1930s was a period of stresses and strains for the unions in both countries. For the UAW, relations with the employers went on side by side with a struggle between Socialists, Communists, anti-Communists and their respective allies. Though divided, Socialists and Communists at times took the same side. One such time was in 1938-39. The high point of the period was when both joined in getting rid of the "International President," Homer Martin. In Canada, the two principal factions carried on a bitter struggle for the leadership of the union, slowing down only a bit while they both lined up with the opposition to Martin in the us. In the process, the first Canadian director of UAW, the Socialist Charles Millard, also lost his post. In the US, meanwhile, the two main factions concentrated on defeating Martin, while jockeying for position for their future struggle for the leadership. Résumés On trace souvent des parallèles exagérés entre le Canada et les Etats-unis (cela lorsqu'on ne les confond pas carrément). La scission de 1939 chez les Travailleurs unis de l'automobile (TUA) en est un exemple. La fin des années 30 marquent une période mouvementée pour les syndicats de ces deux pays. Aux TUA, les relations avec les employeurs se développent dans le cadre des luttes à l'intérieur de ce syndicat entre socialistes, communistes, anti-communistes et leurs alliés respectifs. Quoique divisés, les socialistes et communistes arrivent à s'unir à l'occasion. Une telle occasion se présente en 1938-39. Point culminant de cette période,c'est alors que le Président "international," Homer Martin, est rejeté aussi bien par les uns que par les autres. Au Canada, les tendances rivales mènent une lutte acharnée pour la direction du syndicat, ne la modérant que pour rejetter Martin. Conséquence de cette lutte, le premier directeur canadien, Charles Millard, socialiste, perd également son poste, tandis qu'aux Etats-unis, les deux factions principales se préoccupent d'abord de se défaire de Martin, tout en préparant leurs positions pour la lutte ultérieure entre elles.