Abstract
This article examines the social and political involvement of a group of working class housewives during the 20th century. The Canadian locals of the Auxiliary League of the International Association of Machinists, from their formation in 1905 through to the 1930s, promoted family-oriented activities as being at the heart of the workers' and trade union movement, offering members an important locus both for education and political action. After World War II, however, although members of the League contined to be publicly involved in their communities, their expressions of a sense of belonging to the workers' and trade union movement were clearly more ambiguous. The evolution of the League is examined in the light of structural changes which affected the trade union movement during the 1920s and 1930s.
Résumé
Cet article examine l'implication sociale et politique d'un groupe de ménagères de la classe ouvrière au cours du vingtième siècle. Dès leur formation en 1905, jusque dans les années trente, les locaux canadiens de la Ligue auxiliaire de l'Association internationale des machinistes ont promu des activités de nature familiale au sein du mouvement ouvrier et syndical. Ils ont également offert à leurs membres un centre d'éducation et d'action politique important. Après la deuxième guerre mondiale cependant, alors que les membres de la Ligue continuent de s'impliquer publiquement au sein de leurs communautés, elles expriment un sentiment d'appartenance au mouvement syndical et ouvrier nettement plus ambigu. L'évolution de la Ligue est examiné à la lumière des changements structurels qui affectent le mouvement syndical au cours des années trente et quarante.