Abstract
Until well into this century, the garment trades were one of the largest employers in manufacturing in Canada. The decline of artisanal clothing trades over the middle of the 19th century led to a marked growth in outwork and deteriorating labour standards. As the garment trades became rife with sweating, a process conditioned by the structured inequalities of class and gender, they became a major source of wage labour for women. Only in this century were steps taken which limited, but by no means ended, sweated labour in the garment industry. The impact of protective legislation has been slight; much more credit in the struggle against sweating has to be given to the industrial garment unions.
Résumés
Pour une bonne part de ce siècle, le commerce du vêtement a été l'un des plus grands employeurs de l'industrie manufacturière au Canada. Le déclin de la fabrication artisanale de vêtements du milieu du XIXe siècle a suscité une croissance marquée de l'absence de travail ainsi que la détérioration des normes de travail. Alors que l'exploitation se répandait dans le commerce du vêtement — un processus conditionné par la structuration des inégalités de classe et de sexe — ce domaine devenait une source importante de revenu d'emploi pour les femmes. Ce n'est qu'au cours de notre siècle que des mesures ont été prises pour limiter l'exploitation dans l'industrie du vêtement sans pour autant y mettre un terme. L'effet des lois protectrices a été minime; ce sont plutôt les luttes menées par les syndicats de l'industrie du vêtement qui ont eu les meilleurs résultats.