Abstract
From the mid-to-late 19th century, the small settler population in British Columbia formed relatively isolated and highly discrete communities. One of these settlements, on Burrard Inlet, is best understood as the operation of industrial capitalism in a frontier setting. While settlement clustered around two sawmills, the power of capital — expressed through policies of managerial paternalism — was sharply curtailed by the ethnically complex, relatively transient, geographically isolated, and generally unstable nature of lumber society. As a consequence, relations between the companies and the community were much more a negotiated process than a simple exercise of managerial domination. Lumber capitalists could not escape the constraints imposed upon them by the frontier nature of their operation.
Résumés
A partir du milieu et jusqu'à la fin du dix-neuvième siècle, les petites populations colonisatrices de Colombie Britannique s'organisèrent en communautés isolées et distinctes. Une de ces communautés, Burrard Inlet, s'explique plus facilement en fonction du développement du capitalisme industriel en milieu frontalier. A mesure que les populations colonisatrices s'établirent aux environs de deux scieries, l'instabilité crée par la composition ethnique complexe, la nature transitoire et l'isolement des sociétés basées sur l'exploitation forestière restreignit sévèrement le pouvoir du capitalisme qui s'exprime par des politiques administratives paternalistes. Par conséquent, les rapports entre les compagnies et la communauté se distinguèrent beaucoup plus par un processus de négociation que par un simple exercice de domination administrative. Les capitalistes de l'industrie forestière ne purent éviter les contraintes imposées par la nature frontalière de leur entreprise.