Abstract
The conflict within the Ontario New Democratic Party during 1982-1984 on the question of setting party policy in support of the feminist campaign for free-standing abortion clinics is used as a case study to develop three aspects of social movement theory: alliance and conflict systems, radical flank effects, and social movement-political party relations. A previously undocumented radical flank effect is proposed, an inequality effect, arising under conditions when the distinction between radical and dominant sectors of a social movement align with a form of fundamental social inequality. The inequality effect is consequential for creating a distinction in the alliance and conflict systems of the radical and dominant sectors of the movement. It is suggested that the relation of Canadian social democracy to social movements be read as a dynamic tension between constituency representation and brokerage politics.
Résumés
Le conflit interne du Parti néo-démocratique de l'Ontario, de 1982 à 1984 sur la question de l'établissement d'une politique de parti à l'appui de la campagne féministe en faveur des cliniques d'avortement indépendantes sert d'étude de cas pour développer trois aspects de la théorie du mouvement social: les systèmes d'alliances et de conflits, les effets dérivés radicaux et les relations entre les partis politique· et le mouvement social. On y propose un effet dérivé radical non documenté antérieurement, un effet d'inégalité, lequel se produit dans les conditions où la distinction entre les secteurs dominants et radicaux d'un mouvement social s'aligne sur une forme d'inégalité sociale fondamentale. L'effet d'inégalité découle d'une distinction établie entre les systèmes d'alliances et de conflits des secteurs dominants et radicaux du mouvement. On suggère de voir la relation de la démocratie sociale canadienne par rapport aux mouvements sociaux comme une tension dynamique entre la représentation des commettants et la politique de médiation.