Abstract
Rather than seeing the mainstream, anti-communist labour leadership in the post-war era as opponents of membership activism and as politically right wing, we might more accurately see them as ideologically-diverse architects of an activism designed to suit the institutional conditions of the new industrial legality in the Cold War era. Labour bureaucrats they indisputably were, but the new regime of industrial relations prompted them to re-examine and to attempt to democratize the basis of their institutional power. Evidence for this thesis is supplied through a study of welfare work and its promoters. Further evidence lies in a survey of idological interpretations of union welfare work and the political uses to which it was put.
Résumé
Plutôt que d'analyser l'anti-communisme des dirigeants syndicaux de l'après-guerre comme une opposition à l'activité politique de leurs membres et comme une pratique de droite, il convient de saisir plus précisément l'attitude de ces dirigeants comme l'expression d'une idéologie de la diversion, adaptée aux conditions de la nouvelle légitimité industrielle issue de la période de la guerre froide. Pressés parle nouveau régime de relations industrielles, ces bureaucrates syndicaux ont été obligés de réévaluer leurs pratiques et d'amorcer la démocratisation des anciennes structures syndicales, fondement de leur pouvoir. Cette thèse est illustrée par le biais d'une étude du travail d'assistance sociale, et de ses promoteurs. L'argumentation est fondée en outre sur une analyse des interprétations idéologiques concernant le travail d'assistance sociale des syndicats, et de l'usage politique auquel ce travail était destiné.