Abstract
Through a case study of British Columbia employers' associations this article examines the complexity of capital/state/labour relations during the early 20th century. To evaluate the sources of employers' strength and to determine the restrictions placed on their dominance, this study uses current theories of the state as a framework. They provide opportunities to examine British Columbia's governments as being either a "captive state," in a position of "relative autonomy," or "autonomous." No single theory explains the events of this period. In some sectors of the economy, employers were able to control state policy, but the contradictions created by the state's two primary objectives of capital accumulation and legitimation ensured that it would take steps to retain its autonomy in order to maintain capitalist class institutions.
Résumé
Au moyen d'une étude de cas des associations d'employeurs de la Colombie-Britannique, cet article examine la complexité des relations entre le patronat, l'État et les syndicats au début du 20e siècle. L'étude utilise des théories modernes sur l' État-encadrement pour évaluer l'origine de la force des employeurs et préciser les restrictions qui ont limité leur dominance. Ces théories permettent d'examiner les gouvernements de la Colombie-Britannique comme étant soit un « état captif », soit dans une position d'«autonomie relative », ou encore « autonome ». Aucune théorie ne peut à elle seule expliquer les évènements de cette période. Dans plusieurs secteurs de l'économie, les employeurs ont pu diriger la politique de l'État, mais les contradictions créées par les deux principaux objectifs de l'État -accumulation de capitaux et légitimation - ont assuré que le gouvernement prendrait des mesures pour maintenir son autonomie afin de conserver les institutions de la classe capitaliste.