Abstract
This essay explores the current state of the field of Industrial Relations. The first part of the essay traces the emergence of IR out of the general concern with the "labour question" to form a distinct field of study and research in the Anglo-American countries. The second part argues that the field has been plagued by a profound crisis of relevance in the 1980s and 1990s, registered by a decline in its importance within universities, a shrinking of its academic associations, a loss of interest on the part of its traditional audience, increased isolation from other disciplines, and a theoretical incapacity to come to grips with the sweeping changes that have occurred in labour markets, the workplace, and the wider political economy. This situation is leading to a redefinition of the field as "Employment Relations." In the third part of the essay, this drift towards Employment Relations is criticized for moving the field more squarely into the area of managerial science, for leaving it incapable of analyzing future waves of collective mobilization, and for its continued adherence to a geographically and historically constricted conceptual foundation. A better strategy, it is suggested, would be to go beyond employment by reconceptualizing the field in terms of "work relations."
Résumé
Cet article permet d'explorer la situation actuelle des relations industrielles. La première partie de l'article trace l'émergence des relations industrielles à partir du problème général de la « question du travail » pour former un domaine distinct des études et de la recherche dans les pays anglo-américains. La deuxième partie présente l'argument selon lequel le domaine a été touché par une crise profonde de pertinence dans les années 1980 et 1990, carectérisé par un déclin de son importance au sein des universités, une réduction des associations académiques, une perte d'intérêt de la part de son auditoire traditionnel, un isolement accru des autres disciplines et une incapacité thérorique de confronter les changements importants qui se sont produits sur le marché du travail, en milieu de travail et dans l'économie politique en général. Cette situation mène à une nouvelle définition du domaine des «relations de l'emploi ». Dans la troisième partie de l'article, cette tendance vers les relations de l'emploi est critiquée pour avoir déplacé le domaine vers celui de la science de la gestion, pour avoir donné lieu à l'incapacité d'analyser les prochaines vagues de mobilisation collective et pour avoir continué à respecter une fondation conceptuelle géographiquement et historiquement restreinte. Une meilleure stratégie, serait d'aller au-delà de l'emploi en reconceptualisant le domaine entermes de « relations du travail ».