Vol. 46 (2000)
The National Question

"Rapprocher les lieux du pouvoir": The Québec Labour Movement and Québec Sovereigntism, 1960-2000

Ralph P. Güntzel
Franklin College of Indiana

Published 2000-02-02

How to Cite

Güntzel, R. P. (2000). "Rapprocher les lieux du pouvoir": The Québec Labour Movement and Québec Sovereigntism, 1960-2000. Labour Le Travail, 46, 369–395. Retrieved from https://lltjournal.ca/index.php/llt/article/view/5211

Abstract

The article examines the evolution of the positions Quebec's three major trade union centrals — the Fédération des travailleurs et travilleuses du Québec (FTQ), the Centrale des syndicats nationaux (CSN), and the Centrale des syndicats du Québec (CSQ) — have taken on the question of Québec sovereignty since 1960. In the course of the four decades since the emergence of the modern sovereigntist movement, the three centrals adopted increasingly sympathetic attitudes toward sovereigntism and eventually became stalwarts of the sovereigntist coalition. In the process Québec labour activists shed their fears about the economic repercussions of sovereignty and espoused the notion of a sovereign Québec nation-state mainly because they came to perceive it as a tool to improve conditions for implementing social-democratic and labour-oriented policies. Résumé Cet article examine l'évolution des positions des trois principaux syndicats du Québec — la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), la Centrale des syndicats nationaux (CSN) et la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) — par rapport à la question de la souveraineté du Québec depuis 1960. Au cours des quatre décennies, depuis le début du mouvement souverainiste modeme, les trois syndicats ont adopté graduellement des attitudes sympathiques vis-à-vis de la cause souverainiste et sont devenus éventuellement les piliers de la coalition souverainiste. En même temps, les syndicalistes québécois se sont débarrassés de leur peur des répercussions économiques de la souveraineté pour défendre la cause d'un pays indépendant du Québec principalement parce qu'ils le voient comme un outil pour améliorer les les conditions de la mise en oeuvre des politiques socio-démocratiques axées sur la classe ouvrière.