Vol. 46 (2000)
Cultures

Canadian Universities, Academic Freedom, Labour, and the Left

Michiel Horn
York University

Published 2000-02-02

How to Cite

Horn, M. (2000). Canadian Universities, Academic Freedom, Labour, and the Left. Labour Le Travail, 46, 439–468. Retrieved from https://lltjournal.ca/index.php/llt/article/view/5214

Abstract

During most of their history, Canadian universities, institutions staffed by and serving largely middle class people, have not been hospitable to organized labour or the political left. Professors who expressed support for such causes generally found that doing so often strained the limits of academic freedom as it was understood by governing boards, administrators, a good many academics, and many people outside the institutions. If the situation has improved during the last three decades, one reason is that faculty unions have become commonplace. More important, however, may be that the outside world has come to pay less attention to what professors say, on almost any subject, than used to be the case. Résumé Depuis le début de leur histoire, la plupart des universités, établissements académiques canadiens dotés du personnel de la classe moyenne qui s'occupe des gens de la même classe, ne sont pas accueillants vis-à-vis de la syndicalisation ou de la gauche. Les professeurs qui se sont prononcés sur ces causes ont trouvé qu'en général, en le faisant, ils risquent de mettre en danger la liberté académique telle qu'elle est comprise par les conseils de gestion, les administrateurs, un bon nombre d'universitaires et beaucoup d'autres en dehors des établissements scolaires. Si la situation s'est améliorée au cours des trois dernières décennies, c'est parce que la syndicalisation du personnel académique est devenue plus courante. Ce qui est plus important, toutefois, c'est que peut-être le monde extérieur prête moins d'attention à ce que disent les professeurs, sur n'importe quel sujet, comme c'était le cas dans le passé.