Abstract
This article uses a case study to explore how organized labour, particularly the Jewish Labour Committee, contributed to the development of human rights values and anti-discrimination law in the immediate post-war period. The study focuses on the town of Dresden, Ontario, which at one time was infamous for its treatment of blacks. When a number of organizations (including labour groups) lobbied the Ontario government to create Canada's first Fair Accommodation Practices Act, they pointed to Dresden as an example of why this legislation was necessary. After the legislation was passed, they used litigation to ensure that discrimination in Dresden would come to an end. The paper demonstrates that, although the trade union movement in Canada was not free from racism, it nevertheless played an important and under-appreciated role in fighting for egalitarian human rights.
Résumé
Cet article utilise une étude de cas pour explorer comment la main-d'oeuvre organisée, en particulier le comité de la main-d'oeuvre juive, a contribué à mettre en valeur les droits de la personne et les lois contre la discrimination raciale dans les années d'après-guerre. L'étude se concentre sur la ville de Dresden, Ontario, qui était réputée à l'époque pour la façon dont ses habitants traitaient les Noirs. Lorsque plusieurs organismes (y compris des groupes travaillistes) ont fait des pressions sur le gouvernement de l'Ontario pour qu'il adopte la première loi des pratiques d'équité au Canada, ils ont cité l'exemple de Dresden pour expliquer pourquoi cette loi était nécessaire. Après l'adoption de la loi, ces organismes ont même intenté un procès pour s'assurer que la discrimination raciale à Dresden prenne fin. Selon l'article, bien que le mouvement syndical au Canada ne soit pas exempt de racisme, il a néanmoins joué un rôle important, mais peu apprécié, dans la bataille pour les droits à l'égalité.