Abstract
This paper analyses the travel writings composed by the oil drillers from Enniskillen township, in southwestern Ontario, to explain how they went about reinforcing the project of European capitalist imperialism while simultaneously disavowing the agency of native "Others." As British subjects and Anglo-Canadians, travel and travel writing helped to define Enniskillen's "foreign drillers" as both colonizers and colonized. As agents of imperialism Enniskillen drillers became part of an imperial overclass by virtue of their "whiteness," "Britishness," and technical expertise in the mining and refining of petroleum. The colonial oil fields also became a space for the re-invention of Victorian ideals of domesticity. The wives and children of foreign drillers also travelled abroad with their husbands. In their role as homemakers, women also reinforced imperialism and its hierarchies of race and class.
Résumé
Cet article analyse les récits de voyages composés par les foreurs du canton Enniskillen, au sud-ouest de l'Ontario, dans le but d'expliquer comment ils ont essayé d'appuyer le projet de l'impérialisme capitaliste européen tout en niant simultanément la libre action des « autres », soit les autochtones. En tant que citoyens britanniques et canadiens anglais, les voyages et les récits de voyages ont aidé à définir les « foreurs étrangers » comme colonisateurs et colonisés. En tant qu'agents de l'impérialisme, les foreurs Enniskillen sont devenus une partie d'une surclasse impériale en raison de leur
« blancheur », « pays d'origine » et expertise technique dans l'extraction et le raffinage du pétrole. Les champs de pétrole coloniaux sont aussi devenus l'endroit pour la réinvention des principes victoriens de la domesticité. Les femmes et les enfants des foreurs étrangers ont aussi voyagé à l'étranger avec leurs maris. Dans leur rôle de ménagères, les femmes ont aussi renforcé l'impérialisme et ses hiérarchies de race et de classe.