Vol. 51 (2003)
Articles

Employment Security and Job Loss: Lessons from Canada's National Railways, 1956-1995

Leslie Ehrlich
University of Toronto
Bob Russell
Griffith University

Published 2003-01-01

How to Cite

Ehrlich, L., & Russell, B. (2003). Employment Security and Job Loss: Lessons from Canada’s National Railways, 1956-1995. Labour Le Travail, 51, 115–152. Retrieved from https://lltjournal.ca/index.php/llt/article/view/5295

Abstract

Trade unions have dealt with the thorny issue of layoffs since their formation, but relatively little has been written on the topic of union strategies for surviving large-scale redundancies. This paper examines these strategies in an industry that is all too familiar with massive layoffs: railroading. An analysis of union responses to job losses presupposes an understanding of the factors underlying managerial decisions about staff reduction. We argue that the nature of "downsizing" has changed considerably in the last 40 years. In industries such as railroading, managers were formerly preoccupied with labour-saving technology. As such, unions struggled for a significant voice and co-determinative role in the introduction of new machinery. In Canada, unions came close to obtaining such a role through the recommendations of the Freedman Report. Following their defeat in acquiring a major role in determining issues of technological change, railway unions focused on winning employment security provisions in their contracts. However, managers would view employment security as an anomaly when they turned to organizational change to increase productivity. More recently, older railway unions and newer union entrants to the industry have experienced tactical disagreements over how to confront the offensive against employment security in railroading. Résumé Les syndicats ont traité la question épineuse de mises à pied depuis leur formation, mais relativement peu a été écrit à propos des stratégies syndicales pour surmonter un excédent majeur de main-d'œuvre. Cet article permet d'examiner ces stratégies dans une industrie qui est très familière avec les mises à pied massives : l'entreprise ferroviaire. Une analyse des réponses syndicales aux pertes d'emploi présume une compréhension des facteurs servant de base des décisions gestionnaires relatives à la compression du personnel. Nous sommes d'avis que la nature de la « rationalisation » a changé de façon considérable au cours des 40 dernières années. Dans les industries telles que l'entreprise ferroviaire, les gestionnaires se préoccupaient de la technologie économisant de la main-d'œuvre dans le passé. À ce titre, les syndicats ont lutté pour une voix unie et un rôle déterminant dans l'introduction de nouvelles machines. Au Canada, les syndicats ont presque obtenu un tel rôle par l'intermédiaire des recommandations du Rapport Freedmant. Par suite de leur échec dans l'obtention d'un rôle important dans la détermination des questions de changement technologique, les syndicats de chemins de fer se sont concentrés sur la possibilité de gagner les dispositions relatives à la sécurité d'emploi dans leurs contrats. Toutefois, les gestionnaires verraient la sécurité d'emploi comme une anomalie quand ils se sont retournés vers le changement organisational pour augmenter la productivité. Plus récemment, les syndicats de chemins de fer plus anciens ainsi que les nouveaux venus dans l'industrie ont connu des désaccords tactiques sur la façon de confronter l'offensive contre la sécurité d'emploi dans l'entreprise ferroviaire.