Abstract
In the turbulent 1960s Canadians debated foreign control of the Canadian economy and Canada’s relations with the United States. The Canadian section of the United Auto Workers (UAW) also struggled with these questions as it faced a number of government policies designed to bolster the auto industry and solve balance of payments difficulties, culminating in the 1965 Canada-United States Auto motive Products Trade Agreement (auto pact). The auto pact rationalized the Canadian Big Three (General Motors, Ford, and Chrysler) production into their parent corporations and by 1970 the Canadian industry was fully integrated into a continental system of North American automobile manufacturing. The Canadian UAW played an ineffectual role in shaping this transformation, one which rekindled and exacerbated conflict within the membership and between militant locals and the union’s leadership. Nonetheless, by the end of the decade, the union had become a strong advocate of the new continental auto regime, a reflection of the increased employment and production resulting from the changes. The essay explains the issues the union faced in this period and some of the long-term consequences which the continentalization of the auto industry had on the union.
Résumé
Dans la periode mouvementée années 60 les Canadiens avaient débattu du contrôle étranger de l’économie canadienne et des relations du Canada avec les États-Unis. La section canadienne du Syndicat des travailleurs unis de l’automobile s’était aussi heurtée à ces difficultés en faisant face à de nombreuses politiques gouvernementales conçues pour soutenir l’industrie automobile et résoudre les problèmes relatifs à la balance des paiements, aboutissant à l’Accord canado-américain conclu en 1965 sur les produits automobiles (pacte de l’automobile). Ce pacte de l’automobile avait rationalisé la production des trois grands fabricants automobiles canadiens (General Motors, Ford et Chrysler) dans leurs corporations mères et en 1970, l’industrie canadienne était entièrement intégrée dans un système continental de fabrication automobile en Amérique du Nord. Le syndicat canadien des travailleurs unis de l’automobile avait joué un rôle inefficace dans la réalisation de cette transformation, laquelle avait rallumé et exacerbé le conflit parmi les membres et entre les sections locales militantes et les dirigeants du syndicat. Toutefois, à la fin de la décennie, le syndicat était devenu le porte-parole clé du nouveau régime automobile continental, une reflet de l’augmentation de l’emploi et de la production par suite des changements. L’article explique les enjeux auxquels faisait face le syndicat dans cette période et certains des effets à long terme que la continentalisation de l’industrie automobile avait produit sur le syndicat.