Abstract
The leadership of the Patrons of Husbandry and the Patrons of Industry in late 19th-century Ontario offered ideological visions of class harmony, the promise of united political action through antipartyism, and the assurance of material prosperity to Ontario's farmers, the history of agrarian protest can be viewed as one of broken promises and unfulfilled expectations. The tensions inherent in the differing material circumstances and various representational philosophies of agriculture made it impossible for the Dominion Grange and the Patrons of Industry to sustain harmony and unity for any length of time within a deeply divided agricultural population. As a result, entrenched ideological differences regarding the merits or shortcomings of the co-operative principle in the Dominion Grange and Patrons of Industry would highlight the tensions and conflicts intrinsic to the varied approaches of the farmers themselves. And yet the initial success of both agrarian protest movements in Ontario displayed at least a willingness on the part of farmers to bond together for united action. Their cataclysmic collapse into irrelevancy by the turn of the century, however, also revealed the ideological, cultural, social, and economic fissures situated within Ontario's rural populace.
Résumé
Le leadership des Patrons of Husbandry et des patrons of Industry à la fin du dix-neuvième siècle en Ontario a offert des visons idéologiques de l'harmonie des classes. Ils promettaient une action politique unie au delà de l'appartenance aux partis traditionnels et la prospérité matérielle pour les agriculteurs de l'Ontario. Toute fois l'histoire du mouvement de protestation agraire peut être vue comme une série de promesses rompues ou d'attentes non remplies. Les tensions inhérentes générées par les conditions matérielles variées et les diverses philosophies en matière d'agriculture ont rendu impossible pour le Dominion Grange et les Patrons of Industry de soutenir l'harmonie et l'unité au sein d'une population agricole profondément divisée. En conséquence, des différences idéologiques bien établies au sein de ces mouvements à l'égard des mérites et des insuffisances du principe de coopération allaient mettre en lumière les tensions et les conflits intrinsèques aux différentes approches adoptées par les agriculteurs eux-mêmes. Et pourtant, le succès initial des deux mouvements de protestation agraires en Ontario avait démontré au moins la volonté des agriculteurs de s'unir pour une action concertée. Au but du compte, leur dramatique faillite, au tournant du siècle, révèle les fissures idéologiques, culturelles, sociales et économiques au sein de la population rurale de l'Ontario.