Vol. 54 (2004)
Articles

Environmental Justice for Whom? Class, New Social Movements, and the Environment: A Case Study of Greenpeace Canada, 1971-2000

John-Henry Harter
Simon Fraser University

Published 2004-02-02

How to Cite

Harter, J.-H. (2004). Environmental Justice for Whom? Class, New Social Movements, and the Environment: A Case Study of Greenpeace Canada, 1971-2000. Labour Le Travail, 54, 83–119. Retrieved from https://lltjournal.ca/index.php/llt/article/view/5351

Abstract

The 1970s saw an explosion of new social movement activism. From the break up of the New Left into single issue groups at the end of the 1960s came a multitude of groups representing the peace movement, environmental movement, student movement, women's movement, and gay liberation movement. This explosion of new social movement activism has been heralded as the age of new radical politics. Many theorists and activists saw, and still see, new social movements, and the issues, or identities they represent, as replacing the working class as an agent for progressive social change. This paper examines these claims through a case study of the quintessential new social movement, Greenpeace. This paper explores the history of Greenpeace Canada from 1971 to 2000 and its relationship to the working class. In order to understand the ideology behind Greenpeace, I investigate its structure, personnel, and actions. The case study illustrates important contradictions between new social movement theory and practice and how those contradictions affect the working class. In particular, Greenpeace's actions against the seal hunt, against forestry in British Columbia, and against its own workers in Toronto, demonstrate some of the historic obstacles to working out a common labour and environmental agenda. Résumé Les années 1970 ont vu une explosion d'un nouvel activisme des mouvements sociaux. La Nouvelle Gauche, en débâcle, a cédé la place à une multitude de groupes aux revendications plus ciblées : soit le mouvement pour la paix, le mouvement écologiste, le mouvement étudiant, le mouvement féministe et le mouvement de libération des gais et lesbiennes. La fébrilité du nouvel activisme des mouvements sociaux a été présentée comme l'annonce d'une nouvelle ère de radicalisme politique. De nombreux théoriciens et activistes ont vu, et voient encore, ces nouveaux mouvements sociaux, leur identité et les questions auxquelles ils s'adressent, comme une alternative à la classe ouvrière en tant qu'agent de changement social progressiste. Cet article examine ces interprétations par l'intermédiaire d'une étude de cas du nouveau mouvement social quintessenciel : Greenpeace. Il explore l'histoire de Greenpeace de 1971 jusqu'en 2000 et ses rapports avec la classe ouvrière. Afin de comprendre l'idéologie qui sous-tend Greenpeace, l'auteur a mené une enquête sur sa structure, son personnel et ses actions. Cette étude de cas met en évidence d'importantes contradictions entre la théorie et la pratique de ce mouvement social et comment ces contradictions affectent la classe ouvrière. Ainsi, les actions de Greenpeace contre la chasse aux phoques, la coupe forestière en Colombie-Britannique et contre ses propres employés à Toronto, démontrent certains obstacles historiques à l'établissement d'un programme répondant à la fois aux besoins des travailleurs et de l'environnement