Vol. 55 (2005)
Articles

The Historical Origins of an Industrial Disaster: Occupational Health and Labour Relations at the Fluorspar Mines, St. Lawrence, Newfoundland, 1933-1945

Richard Rennie
Memorial University

Published 2005-01-01

How to Cite

Rennie, R. (2005). The Historical Origins of an Industrial Disaster: Occupational Health and Labour Relations at the Fluorspar Mines, St. Lawrence, Newfoundland, 1933-1945. Labour Le Travail, 55, 107–142. Retrieved from https://lltjournal.ca/index.php/llt/article/view/5367

Abstract

Using union, government, and company records, as well as oral interviews, this article explores the origins of one of the most notorious industrial disasters in Canadian history — the deaths from industrial disease of some 200 fluorspar miners on the south coast of Newfoundland. It explores the social, economic, and political forces that shaped the hazards they believed were destroying their health, and the response of industry and the state to those efforts. Central to the account is a series of strikes that took place during 1941 and the actions of a government tribunal appointed to settle the dispute. Setting events at St. Lawrence in the context of some of the theoretical and methodological considerations intrinsic to the study of occupational health as a labour relations issue, this article not only adds to our knowledge of the forces that shaped this particular disaster, but also represents a contribution to a neglected area of Canadian labour and working-class history. Résumé En utilisant les dossiers du syndicat, du gouvernement et de l’entreprise, ainsi que des entrevues, cet article explore les origines d’un des désastres industriels les plus connus dans l’histoire canadienne — la mort de 200 mineurs de spathfluor d’une maladie industrielle sur la côte sud de Terre-Neuve. Il explore les forces sociales, économiques et politiques ayant façonné les dangers que les mineurs croyaient avaient nui à leur santé, ainsi que la réponse de l’industrie et de l’État à ces efforts. Essentielles à cette tragédie étaient les grèves successives qui avaient eu lieu en 1941 et les actions d’un tribunal gouvernemental nommé pour régler le conflit. En mettant les événements à St. Lawrence dans le contexte de certaines considérations théoriques et méthodiques intrinsèques à l’étude de la santé au travail comme problème de relations professionnelles, cet article non seulement ajoute à notre connaissance les forces qui avaient façonné ce désastre en particulier, mais aussi représente une contribution à une partie négligée de l’histoire canadienne du travail et de la classe ouvrière.