Vol. 56 (2005)
Articles

Maurice Spector, James P. Cannon, and the Origins of Canadian Trotskyism

Bryan D. Palmer
Trent University

Published 2005-02-02

How to Cite

Palmer, B. D. (2005). Maurice Spector, James P. Cannon, and the Origins of Canadian Trotskyism. Labour Le Travail, 56, 91–148. Retrieved from https://lltjournal.ca/index.php/llt/article/view/5382

Abstract

The international historiography of communism has been revived by the availability of previously unexamined sources in the Moscow Archives and an outpouring of new writing. Debates abound, but in Canada the study of communism has generated less new work, and little controversy. This article addresses the contentious issues of Comintern bureaucratism, Stalinization, and the transformation of the revolutionary left in the 1920s by examining the political histories of Maurice Spector and James P. Cannon. As the two major figures in Canadian and United States communism who repudiated Stalinism and embraced Trotskyism in late 1928, their struggle to keep the revolutionary potential of Bolshevism alive highlights success as well as failure, offering a comparative look at the importance of the subjective realm in the building of a left opposition. Résumé L'historiographie internationale du communisme a été revigorée par la disponibilité de sources n'ayant pas été précédemment examinées dans les archives de Moscou et par la publication d'un grand nombre de nouveaux travaux. Les débats sont nombreux. Mais au Canada l'étude du communisme a donné lieu à moins de nouvelles études, et à moins de controverses. Cet article aborde les questions litigieuses du bureaucratisme Comintern, de la stalinisation, et de la transformation de la gauche révolutionnaire dans les années 1920 en examinant les histoires politiques de Maurice Spector et James P. Cannon. En tant que personnages principaux dans le mouvement communiste canadien et américain qui avaient répudié le stalinisme et embrassé le trotskyisme vers la fin de 1928, leur lutte visant à maintenir la vigueur le potentiel révolutionnaire du bolshevisme souligne tant le succès que l'échec du mouvement, offrant une étude comparative de l'importance de la réalité subjective dans la construction d'une opposition de gauche.