Published 2015-05-15
How to Cite
Martin, E. (2015). The Blurred Boundaries of Anarchism and Punk in Vancouver, 1970–1983. Labour Le Travail, 75. Retrieved from https://lltjournal.ca/index.php/llt/article/view/5737
Abstract
While historians have been increasingly attentive to the politics and culture of social movements since the long sixties, they have engaged much less with the significance of anarchism within these activist currents. As part of an emerging field of anarchist studies, this article demonstrates that anarchist projects were critical in shaping postwar political radicalism in Vancouver and its relationship to a global pattern of cultural transformation, capitalist restructuring, and social movement activism. Specifically, the article investigates how and why Vancouver’s anarchist community created strong political, personal, and cultural connections with an emerging punk scene during the 1970s and early 1980s. It demonstrates that these relationships emerged from anarchism’s conflicting relationship with the city’s New Left and countercultural communities in the long sixties, as well as from anarchists’ specific engagement with punk as a tool for revolutionary struggle in the wake of the sixties. Overall, the article argues that anarchists cultivated connections with punk in this context because they saw it as awash with the potential to bridge generations of political dissent; to support emerging activist projects; and to help usher in new expressions of radical culture in the city. In so doing, the article offers new insights into the political, social, and cultural legacies of the long sixties, in Vancouver and beyond.Alors que les historiens ont été de plus en plus attentifs à la politique et à la culture des mouvements sociaux depuis les longues années soixante, ils se sont engagés beaucoup moins à l’importance de l’anarchisme au sein de ces courants activistes. Dans le cadre d’un nouveau domaine d’études anarchistes, cet article montre que les projets anarchistes étaient cruciaux dans le façonnement radicalisme politique d’après-guerre à Vancouver, et dans sa relation à un modèle global de la transformation culturelle, de la restructuration capitaliste, et de l’activisme de mouvement social. Plus précisément, l’article examine comment et pourquoi la communauté anarchiste de Vancouver a créé des liens politiques, personnels et culturels forts avec une scène punk émergente au cours des années 1970 et au début des années 1980. Il démontre que ces relations ont émergé de la relation conflictuelle de l’anarchisme avec la Nouvelle Gauche et les communautés contre-culture de la ville dans les longues années soixante, ainsi que de l’engagement spécifique des anarchistes avec le punk comme un outil de lutte révolutionnaire dans le sillage des années soixante. Dans l’ensemble, l’article soutient que les anarchistes ont noué des liens avec le punk dans ce contexte parce qu’ils l’ont vu comme l’inondé avec le potentiel pour combler les générations de dissidence politique; pour soutenir des projets émergents d’activistes; et pour aider à ouvrir la voie à de nouvelles expressions de la culture radicale de la ville. Ce faisant, l’article propose de nouvelles perspectives sur les héritages politiques, sociaux et culturels des longues années soixante, à Vancouver et au-delà.