Vol. 74 (2014)
Articles

Canadian Working-Class Environmentalism, 1965–1985

LLT volume 74 cover

Published 2015-05-19

How to Cite

MacPhee, K. (2015). Canadian Working-Class Environmentalism, 1965–1985. Labour Le Travail, 74. Retrieved from https://lltjournal.ca/index.php/llt/article/view/5759

Abstract

The historiographies of Canadian labour and environmental activism have largely overlooked the existence of a distinctly working-class environmental consciousness in Canada between 1965 and 1985. This worker-oriented environmentalism was expressed in three separate but interrelated strategies. First, labour activists in the 1960s through to the 1980s undertook independent research into the environmental contaminants present in their own workplaces and subsequently released into the larger environment. Second, a number of Canadian unions consistently endeavoured to compel branches of the Canadian government to adopt and enforce strict environmental policies and regulations. Third, Canadian union members exercised the weapons at their disposal – collective bargaining, demonstrations, and strikes – to prevent harm to environmental and human health alike. Through an analysis of these realms of struggle, I outline an environmentalism born of a class analysis of health and disease under capitalism.

Les historiographies du mouvement ouvrier canadien et du mouvement écologique ont largement négligé l’existence d’une conscience écologique propre à la classe ouvrière au Canada entre 1965 et 1985. Ce militantisme environnemental d’origine ouvrière s’est exprimé dans trois stratégies distinctes mais interdépendantes. Tout d’abord, dans les années 1960 et jusqu’aux années 1980, les militants syndicaux ont mené des recherches indépendantes sur les contaminants environnementaux présents dans leur milieu de travail, lesquels sont par la suite libérés dans l’environnement. Deuxièmement, certains syndicats canadiens se sont constamment efforcés de chercher à contraindre différentes branches du gouvernement canadien à adopter et à appliquer des politiques et des règlements stricts en matière d’environnement. Troisièmement, les membres de syndicats canadiens ont fait usage des moyens dont ils disposaient – la négociation collective, les manifestations et les grèves – pour prévenir les dommages causés à la santé humaine et à l’environnement. Grâce à une analyse de ces luttes, je décris un militantisme environnemental issu d’une analyse sociale de la santé et de la maladie d’une société capitaliste.