In Service of the Lowly Nazarene Carpenter: The English Canadian Labour Press and the Case for Radical Christianity, 1926–1939
Published 2015-05-19
How to Cite
Abstract
This article examines some of Depression-era Canada’s most influential labour newspapers with the intent to show that their writers were deeply inspired by radical Christianity. While connected in many ways to earlier strands of working-class and leftist Christianity as typified by the social gospel, radical Christianity differs in the extent to which the roots of social dysfunction were acknowledged as being linked to the capitalist order, and the solution being in its destruction. In this way, one can find deep intellectual connections between the Canadian labour press and the members of the Fellowship of a Christian Social Order (FCSO). Thus, this article not only examines labour intellectuals in a Gramscian light, but seeks to challenge the claim among many historians that links between labour and Christianity collapsed before the Depression. Indeed, labour intellectuals sought to confront the prevailing hegemony of a capitalistic Christianity, not only by challenging the links the institutional churches held with the economic elite but also through developing understanding of how capitalism played an intrinsic role in the creation of sin and suffering.
Cet article examine certains des journaux les plus influents du travail pendant la période de la Dépression au Canada avec l’intention de montrer que leurs auteurs ont été profondément inspirés par le christianisme radical. Lorsqu’il est connecté à de nombreux égards à brins antérieures de la classe ouvrière et le christianisme de gauche comme caractérisé par l’évangile social, le christianisme radical diffère dans la mesure où les racines de la dysfonction sociale ont été reconnues comme étant liées à l’ordre capitaliste, et la solution étant dans sa destruction. De cette façon, on peut trouver des connexions intellectuelles profondes entre la presse du travail du Canada et les membres de la communauté d’un ordre social-chrétien. Ainsi, cet article examine non seulement les intellectuels du travail dans une lumière de Gramsci, mais vise à contester la demande parmi beaucoup d’historiens que les liens entre le travail et le christianisme se sont effondrés avant la crise. En effet, les intellectuels du travail ont cherché à affronter l’hégémonie en vigueur d’un christianisme capitaliste, non seulement en remettant en cause les liens que les églises institutionnelles ont noué avec l’élite économique, mais aussi par le développement de la compréhension de la façon dont le capitalisme a joué un rôle intrinsèque dans la création du péché et de la souffrance.