The Right to Build the City: Can Community Benefits Agreements Bring Employment Equity to the Construction Sector?
Published 2017-11-01
How to Cite
Abstract
Though rare in Canada, community benefits agreements (cbas) are now commonly being negotiated by labour-community coalitions in American cities. cbas require “urban revitalization” projects to provide living wages, affordable housing, and access to jobs for marginalized residents. Surprisingly little has been written about cbas within the labour studies literature, and most critiques of cbas correspond with private developments. This case study draws on three years of participatory, action-based fieldwork with a labour-community coalition, called the Toronto Community Benefits Network (hereafter, the Network). Formed in 2013, the Network tried to negotiate the first-ever cba with the Ontario government, linked to the $6.6 billion Eglinton Crosstown Light Rail Transit project in Toronto. The Network won discursive support for cbas from provincial policymakers, but demands for employment equity were met with only an ineffective workplace-development approach. I explain and evaluate the Network’s “insider strategy” in relation to political vulnerabilities of the government of Ontario; the Network’s efforts to mobilize resources and gain union support; and the changing labour-relations regime governing infrastructure projects in Toronto. I argue that while cbas open a new terrain of struggle for marginalized groups and unions to assert a right to the city, these struggles are being coopted by governments and used as political cover for deepening neoliberal governance.
Bien que rares au Canada, les ententes sur les avantages sociaux sont actuellement négociées par des coalitions syndicales-communautaires dans les villes américaines. Ces ententes exigent des projets de « revitalisation urbaine » pour fournir des salaires habitables, des logements abordables et l’accès à des emplois pour les résidents marginalisés. Étonnamment peu a été écrit sur ces ententes dans la documentation sur l’étude du travail, et la plupart des critiques de ces ententes correspondent à des développements privés. Cette étude de cas s’appuie sur trois années de travail de terrain participatif et axé sur l’action avec une coalition syndicale-communautaire appelée le Réseau des avantages sociaux communautaires de Toronto (ci-après, le Réseau). Formé en 2013, le Réseau a tenté de négocier la toute première entente avec le gouvernement de l’Ontario, liée au projet de 6,6 milliards de dollars du transit ferroviaire transfrontalier d’Eglinton à Toronto. Le Réseau a remporté un soutien discursif auprès des décideurs provinciaux, mais les exigences d’équité en matière d’emploi n’ont permis qu’une approche inefficace du milieu de travail. J’explique et j’évalue la « stratégie interne » du Réseau à propos des vulnérabilités politiques du gouvernement de l’Ontario; les efforts du Réseau pour mobiliser des ressources et obtenir un soutien syndical; et le régime changeant de relations de travail régissant les projets d’infrastructure à Toronto. Je soutiens que si les ententes sur les avantages sociaux communautaires ouvrent un nouveau terrain de lutte pour les groupes et les syndicats marginalisés pour faire valoir un droit à la ville, ces luttes sont cooptées par les gouvernements et utilisées comme couverture politique pour approfondir la gouvernance néolibérale.